top of page
R Badinter

Robert Badinter, la vie avant tout

Un documentaire de 98 minutes

Écrit et réalisé par Romain Icard

Avec la participation de France Télévisions

En partenariat avec France Culture

Le 18 septembre 2021, la France célébrait les quarante ans de l’abolition de la peine de mort. Une décision si forte qu’elle reste, plus que toute autre réforme, emblématique du premier septennat de François Mitterrand. Pour Robert Badinter, qui a conduit la réforme au Parlement, il s’agissait du combat de sa vie.

À l’occasion de cet anniversaire, France 3 diffuse un documentaire exceptionnel et inédit sur ce tournant majeur de la vie politique française.


Robert Badinter a écrit que son enfance s’était terminée le 10 mai 1940, le jour où l’Allemagne nazie a lancé son offensive militaire contre la France. De ce jour, son quotidien de jeune garçon, élevé dans l’amour de la République, a vacillé avant de se déchirer en février 1943, quand son père a été raflé par Klaus Barbie, à Lyon. De cette tragédie, de cette blessure inguérissable, le jeune homme va puiser un amour de la vie intarissable. « La vie plus forte que la mort », dira-t-il plus tard, comme une promesse qu’on se fait à soi-même.

Devenu un avocat brillant, connu du Tout-Paris, il aurait pu choisir une vie feutrée, voire facile. Pourtant, au début des années 1970, Robert Badinter se lance dans l’arène pour l’abolition de la peine de mort. Par conviction, il n’abandonnera jamais cette lutte, même quand il subira, avec sa famille, les menaces et les injures. Ces dix ans passés aux Assises, à défendre l’indéfendable, l’ont convaincu que le combat devait être mené sur le terrain politique. Il fallait une loi d’abolition.

En 1981, l’élection de son ami François Mitterrand lui offre une occasion rêvée de porter cette loi d’abolition qu’il appelait de ses vœux. Comme l’aboutissement d’une vie, comme une offrande à cette République que son père admirait tant.

L’action de Robert Badinter se déploiera bien au-delà de la question de la peine de mort. Profondément humaniste et passionné par la justice, il marquera  son ministère par de nombreux autres combats. Avant de se retirer doucement de la sphère politique et de refuser un destin qui aurait pu être national.

Telerama.jpg
L'Humanité dimanche

L'Humanité Dimanche ci dessus, et Télérama, à gauche.

  • Facebook
  • Bluesky
bottom of page